Quelle était la procédure jusqu’à présent ?
Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a présenté ce matin de nouvelles mesures pour lutter contre la radicalisation en prison. Elles signent la fin des cinq « unités dédiées » annoncées après les attentats de janvier 2015 et ouvertes à partir de début 2016. Ces quartiers de 20 à 25 places sont installés dans les prisons de Fleury-Mérogis, Lille-Annoeullin, Osny et Fresnes. Ils accueillaient les détenus soupçonnés de prosélytisme islamiste et avaient pour but de les isoler des autres prisonniers. L’objectif était de les observer pendant un mois afin de mesurer leur degré de dangerosité. Au terme de cet examen, ils reprenaient une détention ordinaire ou intégraient un programme avec de la formation et des groupes de parole, faisant intervenir des chercheurs, des psychologues, mais aussi des repentis et des victimes du terrorisme. Ceux pour qui tout changement de comportement était considéré comme impossible étaient placés à l’isolement.
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