Le déraillement d’un train vendredi au Cameroun a entraîné la mort d’au moins 79 personnes. L’écrivain camerounais Eugène Ébodé pointe dans Le Monde la vétusté des infrastructures (concédées au groupe Bolloré) et y voit la conséquence d’une évolution vers un capitalisme prédateur.
« Nous sommes passés d’une forme de distribution de biens en continu, tel que le proclamait la société industrielle et capitaliste, à la distribution de maux et d’inconfortables imprévus qu’accélère le capitalisme mondialisé postindustriel et financier. Ce dernier, par son avarice ou sa tendance à la prédation, entretient la machine à fabriquer des catastrophes de masse. Comment ? En s’arc-boutant, comme Harpagon, sur sa cassette. La “désharpagonisation” passe par la création d’autorités de surveillance indépendantes chargées, en Afrique et ailleurs, de civiliser les firmes mondialisées en leur rappelant leurs obligations. » Eugène Ébodé
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