Le nombre d’animaux vertébrés – mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons – a chuté de 58 % entre 1970 et 2012, selon l’indice « Planète vivante » de l’ONG World Wildlife Fund (WWF) publié ce matin. Sa précédente édition, en 2014, évaluait le déclin à 52 %. L’étude se fonde sur l’agrégation de données scientifiques relevées sur le terrain concernant 14 152 populations appartenant à 3 706 espèces.
Les vertébrés vivant en eau douce sont les plus touchés (-81 %). Les menaces principales auxquelles font face l’ensemble des espèces sont la perte et la dégradation des habitats (forêts, zones humides) sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation ou de l’extraction minière. Elles sont également affectées par la surexploitation (chasse, braconnage, surpêche), la pollution ainsi que l’influence des espèces invasives et des maladies.
Le rapport évalue également l’empreinte écologique de l’homme, c’est-à-dire la pression qu’il exerce sur la nature. En 2012, l’humanité a consommé l’équivalent d’1,6 fois les ressources naturelles produites annuellement par la Terre. Seule nouvelle encourageante présente dans l’étude : l’empreinte écologique des pays à haut revenu (les pays de l’OCDE) a décliné légèrement entre 1985 et 2012, une évolution attribuable aux gains de productivité et aux effets de la crise économique.
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