Le Parti pirate est devenu, avec 14,5 % des voix, la troisième force politique en Islande à l’occasion des élections législatives organisées samedi. Président d’un think tank libéral, Gaspard Koenig salue dans Les Échos un renouvellement des idées et des pratiques.
« Malgré les articles condescendants de la presse européenne, les pirates sont tout sauf des amateurs en politique. Ce mouvement international, fondé il y a une dizaine d’années autour de la question du droit d’auteur sur Internet, rassemble geeks, hackers et activistes du Net, bref l’élite de la société de demain. […] Le Parti pirate s’inscrit à mon sens dans le sillage des mouvements libertariens, en plein essor aux États-Unis et en Europe. Se faufilant entre les Indignés et les Nativistes, entre le corbynisme et le trumpisme, il participe à la construction d’une sorte de centrisme radical et moderne, orientant dans le sens de la liberté la fureur contre les élites traditionnelles. » Gaspard Koenig
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :