Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 a été voté ce mercredi par les députés. Il prévoit un déficit du régime général (maladie, vieillesse, famille, accident du travail pour les salariés du secteur privé) ramené à 400 millions d’euros, soit « l’épaisseur du trait », selon la ministre de la Santé qui s’est réjouie dans Les Échos fin septembre de la fin du « trou de la Sécu ». Cette estimation ne prend cependant pas en compte le Fonds de solidarité vieillesse (en déficit de 3,8 milliards d’euros), qui verse les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse, et les autres régimes : agricole, travailleurs non salariés et spéciaux (fonction publique, SNCF, etc.). Qui plus est, ce qui est généralement considéré comme le « trou de la Sécu » n’est pas tant le déficit que la dette sociale qui a gonflé d’année en année avec l’accumulation des déficits successifs. Cet autre « trou de la Sécu » a commencé à refluer en 2015, mais se monte à 156,4 milliards d’euros.
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