Google et Facebook ont annoncé successivement hier qu’ils interdisaient désormais l’utilisation de leurs régies publicitaires aux sites internet que leurs algorithmes classent comme des diffuseurs de fausses informations. Les deux entreprises possèdent chacune un système permettant de gagner de l’argent en affichant des publicités ciblées sur des pages web ou des applications. Elles refusaient déjà ce service aux sites affichant des contenus illégaux ou pornographiques notamment. Leur décision d’élargir la liste des interdictions est une conséquence de la présidentielle américaine. L’équipe d’Hillary Clinton a accusé Facebook d’avoir facilité la propagation de rumeurs ayant fait perdre la candidate démocrate. Le patron du réseau social, Mark Zuckerberg, a nié toute responsabilité, mais le site BuzzFeed a révélé hier qu’un groupe d’employés réfléchissait au moyen d’empêcher la prolifération de fausses informations.
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