Au moins 141 civils ont péri à Alep-Est lors de la dernière semaine de bombardements menés par l’aviation russe et les forces du régime syrien, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni. 250 000 personnes ne sont plus ravitaillées ou secourues depuis près de quatre mois alors que les tentatives des rebelles de briser le siège ont échoué.
Les troupes gouvernementales fidèles à Bachar el-Assad ont consolidé hier leurs positions après être entrées dimanche pour la première fois dans le quartier de Masaken Hanano. Cette partie d’Alep a une valeur symbolique, car c’est la première dont les rebelles s’étaient emparés en 2012. Selon l’OSDH, il s’agit de la plus importante percée du régime dans les quartiers rebelles à ce jour.
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé hier que plus aucun hôpital n’était en état de fonctionner dans les quartiers bombardés. Selon l’émissaire de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, « d’ici Noël, on verra un écroulement de ce qui reste à Alep-Est et vous pourriez avoir 200 000 personnes fuyant vers la Turquie, ce qui serait une catastrophe humanitaire ». La Turquie accueille déjà plus de 2,5 millions de réfugiés syriens.
Les États-Unis, principaux soutiens occidentaux du soulèvement contre Bachar el-Assad, n’ont pas officiellement réagi aux récents bombardements. Le nouveau président Donald Trump, qui entrera en fonction le 20 janvier, s’est déclaré favorable à une entente avec la Russie sur la question syrienne.
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