Les hommages à Fidel Castro, après sa mort dans la nuit de vendredi à samedi, confirment la disproportion entre l’attention accordée à Cuba et son poids réel. Ce n’est pas la moindre des réussites de son ancien dirigeant, aidé en cela par les États-Unis, estime Mac Margolis, chroniqueur pour Bloomberg.
« Pour être si apprécié de la gauche, Castro se fit aider. De la tentative d’assassinat par l’explosion d’un cigare à l’embargo économique pendant un demi-siècle, l’offensive permanente de Washington contre le dirigeant cubain fit son jeu, camouflant les désastres de l’économie planifiée et anoblissant chaque action du dictateur contre les dissidents. […] “Cuba est le trou noir de l’Amérique”, m’a dit une fois Eric Farnsworth du Conseil des Amériques. “Il aspire toute l’attention du continent.” La mort de Fidel Castro pourrait permettre de rétablir un sens des proportions utile aux affaires de cet hémisphère. » Mac Margolis
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