Le représentant des Nations unies au Bangladesh a accusé la semaine dernière la Birmanie de mener une campagne de « nettoyage ethnique » contre la minorité musulmane des Rohingyas, sur la base des témoignages de réfugiés faisant état de massacres, de viols et de tortures. Geoffrey Nice, un professeur, et Francis Wade, un journaliste, mettent en cause sur le site américain Foreign Policy l’inaction de la dirigeante birmane et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.
« Aujourd’hui, nous en savons assez sur les conditions qui conduisent à un génocide. Personne au pouvoir ne peut clamer son ignorance. Une compréhension de ces processus est assumée par tous les leaders modernes, y compris Aung San Suu Kyi. […] Suu Kyi devrait savoir que l’inactivité face à des actions génocidaires peut impliquer une responsabilité morale, légale et même criminelle. » Geoffrey Nice et Francis Wade
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