Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a plaidé jeudi pour une relance des privatisations dans les entreprises où la participation de l’État n’est pas stratégique. Une privatisation peut être totale (cession à des actionnaires privés ou mise en bourse de la part détenue par l’État) ou partielle (l’État garde une participation). À partir de 1986, sous l’impulsion de Jacques Chirac, alors Premier ministre, la France a connu une vague de privatisations : Saint-Gobain, Paribas, TF1, Société générale, Havas, etc. Initialement portées par la droite, elles sont poursuivies entre 1997 et 2002 par Lionel Jospin, avec notamment l’ouverture du capital d’Air France et de France Télécom. Depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy, le rythme a ralenti. L’État, qui a cédé fin novembre une fraction de ses actions dans Safran, conserve des participations minoritaires dans plusieurs entreprises telles que Air France, Engie, Orange, PSA ou Renault.
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