La une du journal allemand Die Welt d’hier juxtapose la photo d’un poulet et celle de ruines à Alep avec pour titre « Pourquoi ce poulet est-il plus important pour nous qu’Alep ? » L’éditorialiste Jacques Schuster s’indigne que la menace de l’importation de poulets au chlore fasse descendre dans la rue les Allemands opposés au projet de traité de libre-échange avec les États-Unis (Tafta), mais pas la situation en Syrie.
« Que penser d’une société qui s’indigne du libre-échange, du poulet au chlore, qui est descendue par centaines de milliers dans la rue pour protester contre les États-Unis, le Tafta et le libre-échange mondial, mais qui ne monte pas aujourd’hui au créneau contre la Syrie, l’Iran et la Russie ? […] La faute concerne chacun de nous. Elle se rappelle à nous chaque jour, mais nous ne la voyons pas : c’est le haussement d’épaules indifférent, l’insupportable torpeur, le flegme choquant, partout en Europe et chez nous en Allemagne. » Jacques Schuster
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