Voici une semaine, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait annoncé le retrait sous trois jours des billets de 100 bolivars. Bien qu’il s’agisse de la plus grosse coupure, elle ne vaut que 0,15 dollar au cours le plus élevé à cause de l’hyperinflation et permet à peine d’acheter un bonbon. Le président a annoncé samedi qu’il retardait au 2 janvier l’application de la mesure. Pendant toute la semaine, les Vénézuéliens se sont pressés dans les banques, faisant la queue pour changer leurs coupures. Mais depuis jeudi, ils sont nombreux à repartir les mains vides, à cause d’un retard de livraison des nouveaux billets de 500 à 20 000 bolivars fabriqués en Suède. Une cargaison est finalement arrivée hier. Depuis vendredi, des pillages et des émeutes se sont produits dans plusieurs villes. Le pays pétrolier a vu ses finances s’effondrer avec la chute des cours du brut et le FMI estime que son taux d’inflation atteindra 475 % en 2016.
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