Craignant pour sa sécurité, le président de la Commission électorale indépendante qui était chargée de veiller au bon déroulement de l’élection présidentielle du 1er décembre en Gambie a fui le pays en début de semaine. Le lendemain du scrutin, il avait proclamé la victoire du candidat de l’opposition Adama Barrow. Le président Yahya Jammeh, qui gouverne depuis 22 ans ce pays anglophone de moins de deux millions d’habitants enclavé dans le Sénégal, a alors reconnu sa défaite et félicité le vainqueur. Il s’est ravisé une semaine plus tard, dénonçant des irrégularités dans la comptabilisation des votes. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui exige que l’investiture du vainqueur déclaré de l’élection ait lieu comme prévu le 19 janvier, a menacé fin décembre le président gambien d’une intervention militaire.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :
Brief.me est un média indépendant et sans publicité, on est très à cheval sur la protection de vos données personnelles. Elles restent bien au chaud chez nous. Nous avons cependant besoin de déposer des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible. Êtes-vous d’accord ?
Pour vous offrir la meilleure expérience sur notre site, nous utilisons des cookies.