Le président élu des États-Unis a menacé hier sur Twitter d’imposer au constructeur automobile japonais Toyota de fortes taxes s’il maintenait un projet d’usine au Mexique. La construction de cette installation, la deuxième de Toyota au Mexique, a commencé en novembre. Le constructeur a réagi en précisant que ce projet, annoncé en avril 2015, n’aurait pas d’impact sur l’emploi aux États-Unis.
Ce mardi, déjà sur Twitter, Donald Trump avait sommé General Motors de fabriquer aux États-Unis ses voitures destinées au marché américain, sous peine d’une forte taxation. Le même jour, Ford a renoncé à construire une usine au Mexique, justifiant ce choix par une baisse de la demande pour le modèle concerné. Fortement critiqué auparavant par Donald Trump, le constructeur s’est attiré ses félicitations, d’autant qu’il a également annoncé la création de 700 emplois dans une usine du Michigan.
Le patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn a estimé hier que les constructeurs automobiles s’adapteraient aux règles du jeu qu’imposera la nouvelle administration américaine. « Nous sommes pragmatiques, nous nous adapterons à n’importe quelle situation, à la condition que ce soit la même règle pour tous », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au salon d’électronique grand public de Las Vegas.
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