Hier, un enseignant-chercheur a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nice. Il était poursuivi pour « aide au séjour et à la circulation » après avoir convoyé dans sa voiture trois Érythréennes depuis l’Italie. Cédric Herrou, un agriculteur, était jugé cette semaine à Nice pour avoir lui aussi aidé des migrants à traverser la frontière. Le « délit de solidarité », expression affichée par les défenseurs des étrangers, se rapporte à l’interdiction prévue par la loi de faciliter « l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France ». En 2012, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s’était félicité d’y « mettre fin ». Des exceptions ont été introduites, si on vient en aide à un étranger, sans contrepartie, pour lui « assurer des conditions de vie dignes » ou pour préserver son « intégrité physique ». Les associations de défense des immigrés jugent que ces exceptions atténuent, mais ne suppriment pas le « délit de solidarité ».
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