Le chercheur en sciences politiques Gérard Grunberg, spécialiste de la gauche, estime sur le site Telos que la raison d’être principale de la primaire de la gauche est la répartition du pouvoir au sein du PS après un probable échec au premier tour de la présidentielle, ce qui fait peser un risque sur la participation.
« Il s’agit d’abord d’être plus à gauche que son voisin selon la vieille tradition des congrès socialistes qui se gagnent à gauche. Pour les électeurs, du coup, l’enjeu risque d’apparaître le même que pour les acteurs, c’est-à-dire un enjeu interne au Parti socialiste. Dans ces conditions, iront-ils voter aussi nombreux qu’en 2011, soit près de trois millions ? […] Si une primaire ouverte réussie peut constituer un avantage très appréciable pour le parti qui l’organise, en revanche, une primaire ratée peut opérer un déclassement de ce parti aux lourdes conséquences. On le voit, le PS joue gros les 22 et 29 janvier. » Gérard Grunberg
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