Dans l’espoir d’être indemnisé, un couple de Serbes avait affirmé avoir subi un choc psychologique et ressentir des douleurs aux oreilles à la suite d’une des explosions survenues près du Stade de France, le soir du 13 novembre 2015. Le tribunal de Bobigny les a condamnés hier à un an de prison, dont six mois ferme. Le soir de l’attentat, ils étaient bien présents à Saint-Denis. Mais ils étaient rentrés à leur domicile à Aulnay-sous-Bois au moment des explosions, comme l’a révélé la localisation de leur téléphone portable. Il s’agit du quatrième cas de fraude avéré autour des attentats de novembre 2015. Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme affirme qu’il n’avait jusqu’alors jamais connu ce type de faux témoignages depuis sa création en 1986.
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