Les présidents américains placent traditionnellement leurs actifs dans un « blind trust » afin d’éviter tout risque de conflits d’intérêts. Parfois traduit par « fiducie sans droit de regard », il s’agit d’un organisme dont le propriétaire n’a pas de lien avec les gestionnaires et n’a pas connaissance de la façon dont ses actifs sont gérés. Mercredi, lors de la première conférence de presse organisée par Donald Trump depuis son élection, son avocate a expliqué que ce modèle n’était pas applicable à « une entreprise en activité », Donald Trump ne pouvant « ignorer qu’il possède la Trump Tower ». Le président élu a décidé de confier la gestion de ses avoirs à un associé de longue date et de ses entreprises à ses deux fils aînés. Le directeur du Bureau pour l’éthique gouvernementale, une agence publique chargée de prévenir les conflits d’intérêts au sein de l’exécutif, a jugé jeudi que ce plan ne remplissait pas les normes suivies « par chaque président depuis quatre décennies ».
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