Le président gambien sortant Yahya Jammeh a annoncé ce matin à la télévision publique qu’il allait quitter le pouvoir, 22 ans après l’avoir pris par un coup d’État. Soutenue depuis jeudi dans sa démarche par le Conseil de sécurité des Nations unies, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) lui avait demandé plusieurs fois de se retirer et l’avait menacé d’une intervention militaire. Le candidat de l’opposition Adama Barrow a été proclamé vainqueur de l’élection du 1er décembre. Créée en 1975 et regroupant 15 pays d’Afrique de l’Ouest, la Cédéao vise, selon son traité constitutif, à « promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une Union économique de l’Afrique de l’Ouest ». Si ses objectifs sont à l’origine économiques, elle a mis en place en 1990, alors qu’éclatait la guerre civile au Liberia, une force de maintien de la paix devenue permanente en 1999. Elle est intervenue dans plusieurs guerres civiles, notamment au Liberia et en Sierra Leone. Jeudi, les troupes de plusieurs pays (Sénégal, Nigeria, Ghana, Togo, Mali) se sont déployées en Gambie.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :