La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a donné raison hier à la Russie contre deux prisonniers russes condamnés à une incarcération à perpétuité. Les détenus avaient saisi les magistrats européens pour contester le caractère discriminatoire du Code pénal russe. Celui-ci stipule que les femmes (ainsi que les mineurs et les plus de 65 ans) ne peuvent pas être condamnées à la prison à vie. La Russie justifie cette relative clémence par le fait que les femmes assurent plus fréquemment l’éducation des enfants et que les détenues sont souvent d’anciennes victimes de violences domestiques. La CEDH, dont le rôle est de s’assurer du respect de la Convention européenne des droits de l’homme par ses 47 pays signataires, a jugé qu’il était « difficile de critiquer le législateur russe » pour ce qu’elle voit comme un « progrès social ».
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