Au lendemain de l’ouverture d’une enquête préliminaire autour du bien-fondé de l’embauche de Penelope Fillon comme collaboratrice parlementaire de son mari, un avocat de François Fillon s’est rendu cet après-midi au parquet national financier (PNF) pour rencontrer les magistrats et leur « remettre des documents ». Dans la matinée, le sénateur LR Bruno Retailleau avait annoncé la transmission à la justice d’un « certain nombre de pièces » attestant la réalité du travail effectué.
Le Canard enchaîné a révélé dans son édition d’hier que Penelope Fillon avait été salariée par son mari, puis par son successeur à l’Assemblée nationale, mais aussi par une revue, propriété d’un proche de François Fillon, tout en précisant n’avoir guère trouvé trace de ses activités. En fin de journée, le candidat de la droite à la présidentielle s’est étonné dans un communiqué que « des faits aussi anciens et légaux fassent l’objet d’une telle campagne, à trois mois du premier tour de l’élection présidentielle » et a demandé à être reçu « dans les plus brefs délais » par le PNF.
Tout en défendant François Fillon, la présidente LR de la région Île-de-France Valérie Pécresse a expliqué ce matin sur RTL avoir « mis fin à la possibilité de recruter des personnes de la famille des élus », sauf avis contraire du Conseil régional. Hier soir, Benoît Hamon et Manuel Valls, les deux candidats finalistes de la primaire de la gauche, ont souhaité la fin des emplois familiaux à l’Assemblée nationale lors du débat télévisé qui les opposait.
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