Theresa May est aujourd’hui la première parmi les dirigeants étrangers à rencontrer Donald Trump depuis son investiture. Alors que le président américain a défendu mercredi l’utilisation des simulacres de noyade lors des interrogatoires, le journaliste du Guardian Martin Kettle met en garde la Première ministre britannique et ses conseillers, rappelant que Tony Blair fut traité de « caniche » pour son soutien indéfectible à George Bush.
« Ils ont décidé, de manière plutôt rationnelle, qu’ils ont toujours besoin d’une relation importante, même avec Trump. […] Mais pas à n’importe quel prix. May perdra en crédibilité chez nous si elle ne met pas une distance nette entre elle et certaines des choses que Trump a dites. Par-dessus tout, le rejet de la torture doit être une ligne rouge, à la fois sur le principe et dans la pratique – mais aussi parce que, comme Tony Blair l’a appris, une réputation peut se défaire lorsqu’on est ambigu. May doit se méfier du danger que représente le fait de passer pour un caniche. » Martin Kettle
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