Tandis que Donald Trump a ordonné le retrait des États-Unis d’un traité commercial transpacifique, la Chine a appelé mardi à la mise en place de zones de libre-échange alternatives. Le 17 janvier, à Davos, le président chinois Xi Jinping se posait en défenseur de la mondialisation. Comment la Chine s’est-elle ouverte au commerce international ? Quelle est la réalité des délocalisations ? Nourrit-elle de nouvelles ambitions avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump ?
Depuis quand la Chine s’est-elle ouverte au commerce international ?
Après avoir ouvert ses frontières au XIXe siècle sous l’influence des puissances coloniales occidentales, qui imposent comptoirs et traités défavorables à la Chine, le pays se referme lors de la fondation de la République populaire par Mao Zedong en 1949. Celui-ci instaure une politique de nationalisation de l’économie. À la fin des années 1970, la Chine entame une politique d’ouverture avec l’Occident et adopte un nouveau modèle appelé « économie socialiste de marché » : le commerce avec l’étranger est autorisé, sous contrôle politique étroit.
Comment s’est décidée son entrée dans l’OMC ?
Forte d’une croissance qui avoisine les 10 % à partir des années 1980, la Chine devient progressivement une puissance exportatrice et aspire à rejoindre l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour favoriser ses échanges commerciaux. Appuyée par les États-Unis, qui voient là l’occasion de faire du pays un allié et d’exporter ses produits vers ce vaste marché, la Chine intègre l’OMC en 2001. Elle bénéficie alors de droits de douane plus favorables avec les pays membres et baisse les siens.
Quelle est sa place dans l’économie mondiale ?
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