Donald Trump a signé mercredi un décret présidentiel limitant l’accès aux fonds fédéraux pour les « villes sanctuaires ». S’il n’a pas de définition légale, le terme décrit des villes ou des comtés qui protègent les sans-papiers en limitant la coopération avec les services de l’immigration. Ces villes se refusent ainsi à contrôler le statut des étrangers ou à livrer des clandestins aux autorités fédérales en vue d’une extradition. Elles estiment que cette protection encourage les immigrés à collaborer avec la police, à se soigner et à scolariser leurs enfants. Donald Trump avait dénoncé cette situation au cours de sa campagne. Les villes sanctuaires sont plusieurs centaines dans le pays, parmi lesquelles New York, Boston, Seattle ou San Francisco. Plusieurs ont réaffirmé leur choix depuis la signature du décret. « Nous allons rester une ville sanctuaire. Il n’y a pas d’étranger parmi nous », a ainsi déclaré Rahm Emanuel, le maire démocrate de Chicago.
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