Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a réagi samedi au décret anti-immigration pris par Donald Trump en déclarant sur Twitter que son pays accueillerait « ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre ». Martin Lukacs, journaliste du quotidien britannique The Guardian au Canada, estime que le chef du gouvernement communique plus qu’il n’agit.
« Malgré les apparences, le Canada n’a guère été un leader en termes d’ouverture par rapport aux autres pays. Le nombre de réfugiés qu’il a acceptés l’année dernière a atteint 38 000 – nous classant seulement au 20e rang parmi les pays industrialisés en proportion de la population. Parmi ces réfugiés, près de la moitié sont pris en charge par le secteur privé et les citoyens, pas par le gouvernement lui-même. Trudeau a externalisé sa responsabilité aux gens ordinaires, mais il n’a pas hésité à s’attribuer tous les mérites. » Martin Lukacs
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