Début janvier, sur TF1, François Fillon a affirmé qu’il ne prendrait aucune décision « contraire à la dignité humaine » parce qu’il est « gaulliste et de surcroît chrétien ». Pour Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire chrétien La Vie, la revendication de sa foi par le candidat se retourne désormais contre lui [€].
« Ce qui étrangle Fillon, c’est la corde qu’il s’est lui-même passée au cou en faisant de son certificat de baptême une attestation de virginité – par opposition à Sarkozy, si souvent convoqué par le juge, ou à Juppé, déjà condamné. […] C’est parce que le christianisme reste haut placé dans notre imaginaire tout en étant diminué dans la pratique et dans la culture générale que les scandales le font tomber de haut. De ce point de vue, en se faisant mal à lui-même, Fillon a tout de même fait mal à la France et il a fait mal à l’Église. D’autant que celle-ci ne lui avait rien demandé, et surtout pas de confesser sa foi pour soutenir son programme politique. » Jean-Pierre Denis
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :