Le patron de l’entreprise de véhicules avec chauffeur Uber, Travis Kalanick, a fait savoir hier qu’il quittait le conseil économique de Donald Trump qu’il avait rejoint mi-décembre. Sa participation n’était « pas un soutien à Donald Trump », mais elle a « hélas été mal interprétée », a-t-il déclaré. De nombreux internautes ont appelé à boycotter Uber, l’accusant d’avoir tenté de profiter de la grève des taxis new-yorkais organisée contre le décret présidentiel anti-immigration signé vendredi dernier. Face à l’afflux de demandes de suppression de comptes, Uber a mis en place dimanche un système automatique de désinscription, une procédure effectuée jusqu’ici manuellement au sein de l’entreprise. Les personnes supprimant leur compte ont reçu un e-mail dans lequel Uber déclare : « Nous partageons votre opinion sur l’interdiction de l’immigration : c’est injuste, inapproprié et contre toutes nos valeurs. »
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