Fait rare, le Fonds monétaire international (FMI) a reconnu dans un communiqué publié hier que ses membres étaient divisés sur la dette grecque, certains plaidant pour un allègement tandis que d’autres, dont l’Allemagne, s’y opposent. Ashoka Mody, économiste et ancien membre de la direction du fonds en Europe, juge dans Bloomberg que le FMI devrait effacer la dette que la Grèce a contractée auprès de lui et se retirer.
« Les Grecs ont été soumis à une douleur injustifiée. Ceux qui peuvent s’expatrier le font, menaçant le futur d’un pays grisonnant et désolé. Avec chaque jour qui passe, les chances pour les créanciers publics européens de revoir leur argent s’amenuisent. […] La véritable responsabilité exige que les membres du FMI acceptent honorablement des pertes réelles. Cela signifie effacer les dettes du pays vis-à-vis du fonds et laisser les Grecs et les Européens élaborer leur propre solution à ce désordre. Si le FMI reste impliqué, il ne parviendra qu’à détruire davantage sa crédibilité. » Ashoka Mody
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