La Corée du Nord a effectué hier un tir de missile balistique depuis sa base aérienne de Banghyon dans l’ouest du pays. L’engin s’est abîmé dans la mer du Japon après avoir parcouru 500 kilomètres. Il s’agissait du premier lancement de missile effectué par Pyongyang depuis l’élection américaine en novembre, les précédents remontant à octobre 2016.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a fermement condamné ce tir, qui contrevient à plusieurs résolutions prises par le Conseil de sécurité : « Les dirigeants nord-coréens doivent se conformer à leurs obligations internationales et à la voie vers la dénucléarisation. » À la demande des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud, le Conseil de sécurité des Nations unies a prévu de tenir une réunion d’urgence en fin de journée.
Ce tir est une « provocation armée destinée à tester la réaction de la nouvelle administration américaine dirigée par le président Trump », selon un communiqué de l’état-major sud-coréen. Lors d’une allocution donnée hier en Floride, Donald Trump n’a fait aucune référence au tir mais a réaffirmé le soutien des États-Unis au Japon, leur allié régional, alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe était en visite officielle dans le pays. De son côté, ce dernier a déclaré que ce tir était « intolérable ».
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :