Le ministre de l’Intérieur a saisi mardi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) après de nouvelles accusations de violences visant le policier mis en examen pour viol à la suite de l’interpellation de Théo, un jeune homme vivant à Aulnay-sous-Bois, le 2 février. Souvent appelée « police des polices », l’IGPN a un double rôle : d’une part d’audit et de contrôle de la police, d’autre part d’enquête lorsqu’elle est saisie par les autorités administratives et judiciaires. Dans ce cadre, elle peut sanctionner les services en cas de faute professionnelle. L’IGPN dispose de sept délégations dans des grandes villes. Depuis 2013, tout citoyen peut la saisir en ligne s’il est victime ou témoin d’un comportement mettant en cause des agents. Cette plateforme a enregistré près de 3 000 signalements en 2015. Cette année-là, l’IGPN a décidé la révocation de 47 policiers. Les activités de la gendarmerie sont contrôlées par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale qui remplit un rôle similaire.
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