L’éditorialiste des Échos Cécile Cornudet déplore que Marine Le Pen se voie laisser le champ libre par ses adversaires de la présidentielle, trop occupés à s’affronter pour la deuxième place.
« Ses propositions sont-elles connues depuis trop longtemps pour faire encore polémique, y compris le “Frexit” et la sortie de l’euro ? Ou ses adversaires font-ils le calcul que la meilleure chance de victoire est d’arriver à se qualifier face à elle au second tour ? François Fillon, Emmanuel Macron et Benoît Hamon livrent en tout cas bataille les uns contre les autres. […] Le tout donne trois candidats déjà fragiles qui se fragilisent. Trois candidats se tenant dans un mouchoir sondagier et pariant sur la faiblesse des deux autres pour se qualifier. Trois candidats sans vraie dynamique qui jouent sur la dynamique descendante des adversaires. On a connu plus stimulant. Et plus rassurant sur la légitimité dont jouira le futur président. » Cécile Cornudet
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