Le réseau social Weibo, très populaire en Chine, a suspendu mardi, pour 30 jours, le compte « La voix du féminisme en Chine » suivi par 80 000 personnes. L’une de ses animatrices a raconté au quotidien britannique The Guardian avoir reçu un message de Weibo invoquant des « publications récentes » illégales. Six jours plus tôt, le groupe avait relayé une tribune de militantes féministes américaines dénonçant la « misogynie » de Donald Trump et appelant à une « grève internationale contre la violence masculine ». Si les militantes féministes estiment que cette censure vise leur mouvement, le correspondant du Guardian à Pékin envisage une autre motivation du pouvoir chinois : ménager le nouveau président américain. Les médias chinois ont reçu en janvier une directive officielle interdisant toute « critique non autorisée des propos ou des actions de Donald Trump ».
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