Le Parti social-démocrate allemand (SPD) a gagné près de 10 points en un mois dans les sondages réalisés en vue des élections fédérales de septembre. Romaric Godin, rédacteur en chef adjoint à La Tribune, note que la popularité du candidat à la chancellerie que s’est choisi le parti, l’ancien président du Parlement européen Martin Schulz, permet de réactiver le débat d’idées en Allemagne autour d’un clivage gauche-droite.
« Le retour du SPD au-delà des 30 % lui permet désormais de revendiquer avec réalisme le poste de chancelier fédéral. Angela Merkel se trouve donc face à un concurrent sérieux, pour la première fois depuis 2005. Cette concurrence conduit, par ricochet, le débat allemand à se structurer à nouveau, et là aussi pour la première fois depuis fort longtemps autour d’un axe droite-gauche et non plus seulement dans la captation du “centre” qui a longtemps été l’obsession des grands “partis populaires” de la République fédérale. » Romaric Godin
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