Pour attirer l’attention sur la forte présence des perturbateurs endocriniens, l’association de lutte contre les pesticides Générations futures a divulgué jeudi une étude relevant des traces dans les mèches de cheveux de sept défenseurs de l’écologie, dont Nicolas Hulot, Delphine Batho et José Bové. Ces substances chimiques (pesticides, phtalates, bisphénols, etc.) sont susceptibles de perturber le système hormonal et d’augmenter certains risques pour la santé tels que les cancers de la prostate, du sein ou de l’utérus, le diabète ou les troubles de la fertilité. Elles sont contenues dans de nombreux produits de consommation courante : cannettes, détergents, poêles anti-adhésives, jouets, cosmétiques, pesticides, etc. Leur impact est débattu par les scientifiques. Plusieurs États européens (dont la France), associations et scientifiques contestent la définition de la Commission européenne, proposée tardivement en juin 2016, qu’ils ne jugent pas assez large pour permettre une réglementation efficace de ces substances.
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