En maintenant sa candidature malgré les défections de cadres de son parti et en se tournant vers le noyau dur de ses partisans, François Fillon radicalise ses électeurs et provoque une rupture au sein de la droite, estime l’éditorialiste du Monde Françoise Fressoz.
« C’est la fin de l’UMP, ce grand mouvement de la droite et du centre voulu en 2002 par Jacques Chirac pour contrer le Front national. En laissant entendre que ses électeurs ne sauraient se reporter sur le maire de Bordeaux, jugé trop centriste et surtout trop “identité heureuse”, François Fillon a théorisé deux droites irréductibles. Ses partisans appuient sur la brisure en affirmant qu’à tout prendre l’électeur filloniste préférera voter blanc ou Le Pen plutôt que Juppé alors qu’en réalité les deux hommes ont la même visée libérale et européenne et qu’avec un peu de pédagogie… Mais qu’importe, l’essentiel est d’accréditer qu’il n’y a pas de solution de rechange. » Françoise Fressoz
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