L’éditorialiste des Échos Jean-Francis Pécresse critique le repli protectionniste que constitue selon lui l’instauration par plusieurs présidents de région, dont Valérie Pécresse en Île-de-France (qui se trouve être sa belle-sœur), d’une « clause Molière » obligeant les ouvriers à parler français sur les chantiers.
« À l’Europe, qui nous a tant apporté, nous devons la vérité. Ce n’est pas la sécurité des ouvriers d’Europe de l’Est sur nos chantiers qui soucie les présidents des collectivités territoriales lorsque, de plus en plus nombreux, ils imposent l’usage de la langue française aux entreprises candidates à leurs appels d’offres. Cette “clause Molière” est une clause Tartuffe. Elle est l’avatar d’un protectionnisme honteux qui gagne la droite aujourd’hui, comme hier la gauche de gouvernement, l’une et l’autre paraissant ainsi céder à ce populisme antieuropéen sur lequel prospère, pour sa part sans aucun complexe, l’extrême droite. » Jean-Francis Pécresse
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :