Deux professeurs d’Oxford, l’économiste Paul Collier et le spécialiste des migrations Alexander Betts, critiquent dans le Guardian le mode d’accueil des réfugiés qui les maintient dans des camps et hors du marché du travail.
« En principe, quand les réfugiés fuient une crise, ils reçoivent une assistance d’urgence initiale et se voient ensuite offrir une voie vers l’insertion dans une vie nouvelle. En pratique cependant, la réponse de long terme par défaut au cas des réfugiés est devenue de créer une dépendance à l’assistance. Les besoins supposés des réfugiés ont été réduits à deux éléments de base – la nourriture et un abri – et il est présumé que le moyen le plus sûr d’assurer ces droits est de les regrouper dans des camps. […] Les pays hôtes ont systématiquement réduit la participation des réfugiés au marché du travail. La négation de leur droit à travailler a eu des conséquences catastrophiques sur de nombreux réfugiés, conduisant à une érosion durable de leurs compétences et de leurs aspirations. » Paul Collier et Alexander Betts
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