Le groupe djihadiste État islamique a revendiqué en milieu de journée l’attentat d’hier à Londres via son organe de propagande Amaq. La Première ministre britannique Theresa May a déclaré devant le Parlement que l’auteur de l’attentat « est né au Royaume-Uni », qu’il a « fait l’objet d’une enquête du MI5 », le service de renseignement intérieur, il y a quelques années sur un réseau extrémiste, mais jouait un rôle secondaire. La police britannique a ensuite précisé qu’il s’agissait de Khalid Masood, 52 ans.
L’attaque a fait trois morts, dont un policier, en plus de l’assaillant tué par la police. Vers 14h30, le terroriste s’est d’abord attaqué en voiture aux piétons marchant sur le pont de Westminster. Il a renversé plusieurs passants, faisant deux morts, une Britannique et un Américain, et 29 blessés dont sept sont dans un état critique. L’assaillant a ensuite tenté de rentrer dans le Parlement. Il a tué un policier avec un poignard, avant d’être abattu par les forces de l’ordre.
La police britannique a mené des perquisitions, cette nuit et ce matin, à Birmingham, dans le centre de l’Angleterre, et à Londres. Elle a procédé à huit arrestations. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière au Royaume-Uni depuis les attentats-suicides du 7 juillet 2005 revendiqués par des sympathisants d’Al-Qaïda, qui avaient fait 56 morts dans les transports en commun londoniens.
Parmi les blessés se trouvent trois lycéens de Concarneau (Finistère). Deux sont dans un état grave, avec des fractures lourdes, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Ces élèves faisaient partie d’un groupe de 92 jeunes en voyage scolaire à Londres, parmi lesquels 56 ont assisté à l’attaque. Ils devaient être rapatriés ce soir, à l’exception des trois blessés hospitalisés à Londres. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en raison de la présence de victimes françaises.
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