L’ONG Oxfam a publié hier un rapport dans lequel elle affirme que les 20 plus grandes banques européennes déclarent 25 % de leurs bénéfices dans des paradis fiscaux. Le directeur de la rédaction de La Croix Guillaume Goubert déplore que ces dénonciations régulières ne suffisent pas à faire changer rapidement les règles.
« Souvent, on est surpris de la lenteur avec laquelle les choses changent. S’agissant de pratiques discutables, voire répréhensibles, il ne suffit pas que des scandales éclatent, que de grands débats s’ouvrent dans la presse ou dans les organisations internationales pour que la trajectoire soit corrigée. L’un des domaines – pas le seul – où l’on peut faire un tel constat est celui des impôts payés par les banques et les entreprises multinationales. Voilà des années qu’est dénoncé leur usage de paradis fiscaux ou de techniques très élaborées de défiscalisation. Et pourtant, la situation n’évolue guère. » Guillaume Goubert
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