Nous poursuivons notre exploration des programmes des 11 candidats à la présidentielle avec les principales propositions de François Asselineau. Inspecteur des finances, énarque, diplômé de HEC, ancien conseiller dans des cabinets ministériels sous les gouvernements Balladur et Juppé, il est à 59 ans et pour la première fois le candidat de l’Union populaire républicaine, un parti qu’il a fondé en 2007.
Frexit. François Asselineau considère, comme il l’a expliqué hier sur Europe 1, que les élus en France ne détiennent pas « les vrais pouvoirs », mais que ceux-ci « émanent de trois institutions » : la Commission européenne, la Banque centrale européenne (« qui fixe la politique monétaire et budgétaire ») et l’Otan (« qui fixe notre politique en matière diplomatique et militaire »). Il estime que, pour retrouver sa souveraineté populaire et son indépendance nationale, la France doit sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.
Rétablissement du franc. Le candidat souhaite que la sortie de l’euro soit suivie d’une « dépréciation du franc de l’ordre de 10 % qui rendra les exportations françaises plus compétitives, les importations moins compétitives et qui relancera la croissance ». Il prévoit ainsi « une baisse de l’ordre d’un à deux millions de chômeurs ». Il entend également « rétablir le contrôle des mouvements de capitaux », ce qui permettra de mieux lutter contre la fraude fiscale. Il s’attend à ce que 20 milliards d’euros par an soient ainsi récupérés.
Nationalisations. François Asselineau veut « organiser le “retour à la nation” (c’est-à-dire une nationalisation totale ou partielle, selon les cas) » de plusieurs entreprises telles qu’EDF, Engie, Orange ou les sociétés d’autoroute. Il souhaite également nationaliser TF1, qui « joue un rôle de premier plan dans la formation et l’éducation de l’opinion publique française, rôle qu’il est inadmissible, dans une démocratie, de laisser dans des mains privées ou étrangères ». Il entend ainsi « soustraire l’économie, les services publics et les médias à la mainmise des féodalités privées ».
Institutions. Plusieurs réformes institutionnelles figurent dans le programme de François Asselineau. Il souhaite « arrêter les fusions de communes », supprimer les conseillers régionaux, ramener à 101 le nombre de sénateurs (un par département), « créer le vote blanc de plein exercice » et instaurer des référendums d’initiative populaire. Le candidat prévoit par ailleurs de proposer trois grands débats nationaux conclus par des référendums sur les thèmes de la politique énergétique de la France, de la dette publique et de l’immigration.
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