Situé dans le sud de la péninsule ibérique, Gibraltar est un territoire britannique depuis 1713. Or le texte d’orientation des négociations sur le Brexit, dévoilé par le président du Conseil européen Donald Tusk vendredi et sur lequel les États membres se prononceront le 29 avril, prévoit que l’Espagne disposera d’un droit de veto sur le futur accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne à propos de cette enclave. Michael Howard, ancien chef du Parti conservateur britannique de 2003 à 2005, a affirmé hier sur la chaîne britannique Sky News que la Première ministre Theresa May pourrait suivre l’exemple de Margaret Thatcher, qui avait en 1982 envoyé l’armée défendre la souveraineté britannique sur les îles Malouines, face à l’Argentine. En juin 2016, les habitants de Gibraltar ont voté à 96 % pour rester dans l’UE. En 2002, ils avaient rejeté à 98,5 % un référendum instaurant une cosouveraineté de l’Espagne sur le territoire.
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