Nous poursuivons notre exploration des programmes des 11 candidats à la présidentielle avec les principales propositions de Nicolas Dupont-Aignan. Député non inscrit de l’Essonne et maire de Yerres (Essonne), énarque, diplômé de Sciences Po, ancien haut fonctionnaire, il est à 56 ans et pour la deuxième fois le candidat de Debout la France, un parti qu’il a fondé en 2008 (sous le nom Debout la République).
Souveraineté. Nicolas Dupont-Aignan estime dans son programme que l’Europe doit « rendre leur souveraineté aux nations ». Il entend imposer aux autres États membres de l’Union européenne une renégociation des traités, en les menaçant d’une sortie de la France de l’UE en cas de désaccord. Il souhaite également la suppression de l’euro comme monnaie unique et la restauration des monnaies nationales (en France un « euro-franc ») au sein d’un système monétaire européen.
Pouvoir d’achat. Nicolas Dupont-Aignan propose une diminution des impôts, notamment de l’impôt sur le revenu (-10 % pour tous les foyers imposables), et une défiscalisation des heures supplémentaires. Il se fixe comme objectif une hausse de 10 % des salaires nets grâce à une diminution des cotisations salariales. Il entend verser 100 euros de plus par mois à 6 millions de retraités. Ces mesures seraient financées grâce à la lutte contre l’évasion fiscale, à la baisse des contributions de la France à l’UE et par un prêt « à taux zéro » de l’État auprès de la Banque de France.
Immigration. Le candidat souhaite rétablir les contrôles aux frontières et recruter « 10 000 policiers de l’air et des frontières ». Il veut « interdire les mariages avec les étrangers en situation irrégulière », « voter chaque année au Parlement un plafond d’immigration », « durcir les règles en matière de regroupement familial » et « les conditions d’accès à la naturalisation ». Il souhaite supprimer l’aide médicale de l’État (permettant l’accès aux soins des personnes en situation irrégulière) et instaurer un délai de cinq ans avant qu’un étranger puisse prétendre aux aides sociales.
Institutions. Soucieux de « rendre le pouvoir aux Français », le candidat veut autoriser le référendum d’initiative populaire « dès lors qu’un projet est soutenu par 500 000 personnes inscrites sur les listes électorales ». Il entend également revenir au septennat, réduire le nombre de parlementaires, introduire une dose de proportionnelle (sur les 400 députés, 100 seraient élus à la proportionnelle), supprimer l’échelon régional et le mandat de conseiller régional. Il souhaite « prendre en compte le vote blanc dans les résultats des élections ».
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