Le journaliste britannique Simon Jenkins estime dans le Guardian que les responsables politiques, à commencer par les candidats à la présidentielle, ne devraient pas se focaliser sur les attentats comme celui perpétré hier soir sur les Champs-Élysées, sous peine de faire le jeu des terroristes.
« Les ministres plongent dans leur bunker. Les candidats à l’élection présidentielle renoncent à leur campagne. […] Pourtant, encore une fois, nous devons comprendre que le terrorisme n’est pas une idéologie, pas une guerre, certainement pas une nation. C’est une arme dans une discussion, une méthode pour se faire entendre. Comme tel, c’est 10 % de crime, 10 % d’information sur ce crime et 80 % d’exagération folle de ses “causes” par des médias et des responsables politiques qui se laissent embarquer. La récompense du fanatisme est une publicité qui n’a aucun sens. Il n’y a pas de défense contre un terroriste, si ce n’est lui refuser ces 80 % de célébrité. » Simon Jenkins
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