Mi-janvier, les opérateurs présents au Cameroun avaient prévenu leurs abonnés de deux régions de l’ouest du pays, où vit principalement la minorité anglophone, qu’ils suspendaient Internet pour des raisons « indépendantes » de leur volonté. Le réseau a finalement été rétabli hier, à la demande du président Paul Biya. Fin mars, le ministre de la Communication avait reconnu que les autorités étaient à l’origine de cette interruption, afin d’empêcher le développement des mouvements de contestation initiés par la minorité anglophone, qui réclame davantage de reconnaissance, voire la sécession. Les Anglophones représentent 20 % des 23 millions d’habitants du Cameroun. Plusieurs entrepreneurs avaient créé un « camp de réfugiés d’Internet », un local situé à la frontière avec une région francophone permettant aux habitants privés de réseau de disposer d’une connexion.
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