Le journaliste du quotidien allemand Die Welt Thomas Schmid estime que la déroute des partis qui avaient jusqu’ici dominé la vie politique française est avant tout celle du système dont ils sont à l’origine.
« C’est un événement pour la France. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, aucun candidat des deux grands partis jusqu’à présent, les socialistes et les conservateurs (anciennement UMP, aujourd’hui Les Républicains), n’est présent au second tour. On peut le voir comme un accident malheureux : ici le résultat du triste exercice du président socialiste sortant François Hollande, là celui d’une affaire de favoritisme familial embarrassante, qui a brisé l’image d’homme honnête de François Fillon. Mais il n’y a eu aucun accident, il y avait le système. Ce dimanche, c’est l’ancien système des partis français qui a été abandonné. Quelque chose de nouveau commence. » Thomas Schmid
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