Attaque chimique en Syrie. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a présenté mercredi un rapport des services de renseignement français qui explique que le gaz sarin utilisé lors du bombardement d’une localité rebelle en Syrie début avril provenait de stocks appartenant au régime de Damas. « C’est très difficilement utilisable autrement que par une force étatique, explique à RFI le chercheur au CNRS Julien Legros. On ne peut pas accuser des rebelles ou des gens d’utiliser du gaz sarin, il faut vraiment une très grosse structure pour disposer de ce genre d’arme chimique de guerre. » L’État syrien s’était engagé en 2013 à détruire toutes ses armes chimiques et l’organisation internationale chargée de surveiller le processus avait déclaré l’an dernier que l’arsenal avait été « détruit à 100 % ».
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