Le nouveau président de la République aurait tout intérêt à axer sa politique sur les laissés-pour-compte de la mondialisation qui ne l’ont pas soutenu, estime le chercheur en économie Pierre-Yves Geoffard dans Libération.
« Le nouveau président devient dépositaire, pour cinq ans, d’une France fracturée, presque polarisée, entre les diplômés et les moins éduqués, les habitants des grandes métropoles et ceux des territoires délaissés, les “nomades” et les “sédentaires”. […] La première responsabilité de Macron ne sera pas de retrouver la croissance, de rétablir l’équilibre des comptes publics, ni même de remettre le projet européen sur une trajectoire plus démocratique. Tout cela est important, mais l’enjeu prioritaire est de répondre aux perdants de la mondialisation, et d’y répondre par une amélioration réelle, et rapide, de leur vie. […] Ne pas le faire, au plus vite, serait autrement plus coûteux : tout de suite, et dans cinq ans. » Pierre-Yves Geoffard
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