Les États-Unis et la Chine ont signé un accord commercial dévoilé cette nuit. Les deux pays prévoient la reprise avant la mi-juillet des exportations de bœuf américain en Chine suspendues depuis les premiers cas de maladie de la vache folle aux États-Unis il y a 13 ans. Le marché chinois s’ouvrira également au gaz naturel américain et les groupes Visa et Mastercard pourront y implanter leurs services de paiement. En retour, la Chine pourra exporter ses volailles, ce que refusait l’administration Obama pour des raisons sanitaires.
Le secrétaire au Commerce américain voit dans l’aboutissement de ces négociations une « performance herculéenne ». Pourtant, l’impact de l’accord sur le déficit commercial des États-Unis avec la Chine sera limité. Il laisse en effet de côté de nombreux domaines sensibles tels que l’acier, l’aluminium ou les pièces automobiles.
L’accord conforte le rapprochement entre les deux pays, après une campagne électorale marquée par une forte hostilité de la part de Donald Trump qui menaçait de taxer les produits chinois à 45 %. Début avril, le président américain avait longuement reçu son homologue chinois Xi Jinping dans sa résidence en Floride. Il cherche à convaincre la Chine de renforcer ses pressions sur la Corée du Nord pour empêcher cette dernière de développer un arsenal nucléaire. Les États-Unis ont également annoncé leur participation au sommet organisé dimanche par Pékin sur les « nouvelles routes de la soie » visant à renforcer ses relations commerciales.
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