Journaliste au Corriere della Sera, Federico Fubini remarque que l’Allemagne n’est pas la mieux placée pour faire la leçon aux pays européens, ses dernières grandes réformes remontant au chancelier Schröder il y a quinze ans.
« Angela Merkel a été la première à féliciter Emmanuel Macron dimanche et la première à le mettre en garde lundi : l’Allemagne soutient le programme de réforme du nouveau président, mais n’infléchira pas sa position. Ces quelques phrases elliptiques ont eu pour effet involontaire de rappeler une chose dont on parle peu. Le pays européen qui recommande le plus aux autres de “faire des réformes” est celui qui en a fait le moins au cours des douze dernières années. […] La dernière modernisation du système allemand par un gouvernement a eu lieu il y a quinze ans. Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble ont réussi un coup de relations publiques en convainquant tout le monde du contraire : l’Allemagne est réformiste, les autres non. » Federico Fubini
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