Correspondant du journal suisse Le Temps à Paris, Richard Werly juge prometteuse la nomination de Nicolas Hulot au gouvernement, si certaines conditions sont remplies.
« Son talent de pédagogue, son sens du public, ce goût de l’échange qu’Emmanuel Macron surnomme la “bienveillance” ne peuvent pas faire de mal, alors que menace la déferlante populiste de la colère. Surtout en France, où une partie de la population se sent abandonnée, voire méprisée, et où une partie des écologistes, opposés à certains grands travaux, sont tentés par l’action violente. […] Par son charisme, mais aussi par ses habitudes d’électron libre capable de donner des leçons aux dirigeants internationaux ou aux grands patrons, Nicolas Hulot apporte une insolence intéressante à ce nouveau chef de l’État audacieux, mais pur produit de la haute fonction publique. Pourra-t-il en revanche s’affranchir des pesanteurs de la technocratie française ? Et surtout résister au lobby nucléaire qui, immédiatement, fera le siège de son ministère ? » Richard Werly
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